La saison du bois est finie.
Malheureusement.
Du coup, il faut trouver d’autres occupations.
Ça tombe bien, parce que mon pote Yoann a toute une jungle à défricher derrière chez lui.
Il a acheté une maison quasi à l’abandon.
Et l’a retapé de A à Z.
Sans faire appel à je ne sais quelle société.
Il a tout appris sur le tas.
Et je dois dire que le résultat est incroyable.
D’une maison merdique, il en a fait un lieu de vie extrêmement agréable.
C’est vraiment cool je trouve.
De pouvoir te dire que tu as tout fais chez toi.
Là où aujourd’hui beaucoup délaissent ce travail à d’autres personnes.
Car trop feignants pour le faire.
Ou n’ont tout simplement pas l’envie d’apprendre.
Bref, tu connais mon avis sur ce genre de profil.
Mais revenons-en à ce fameux jardin.
Là aussi, c’est difficile à comprendre pour moi.
Le mec qui vivait là avant n’a jamais rien branlé.
Alors qu’il avait un bel extérieur, il a tout laissé comme ça.
Le résultat ?
De la merde partout.
Des arbres gigantesques.
Tuyas, lauriers, ronces…
Des herbes encore plus hautes que dans Pokémon Bleu.
Sans possibilité de rencontrer ni cet enculé de Ratata, ni cette fiotte de Roucoul.
Comment peux-tu vivre avec ce bordel ?
La réponse tient elle aussi dans le profil du type.
Un ingénieur en informatique, passionné par les simulateurs de vols d’avion.
Encore un qui préfère vivre sa vie à travers un écran, plutôt que dans le monde réel.
Alors on s’est penché sur le problème avec Yoann et bien évidemment mon célèbre acolyte, Aigle Royal.
On a ressorti les tronçonneuses en featuring avec les machettes, râteaux et autres sécateurs.
Et on a défouraillé façon John Matrix dans Prédator.
Un travail colossal.
Mais franchement plaisant.
Sous un cagnare pas possible.
Casquette à l’envers et pantalon de travail.
Quel kiff de voir toute ces saloperies tomber.
D’apercevoir au fur et à mesure des heures, le soleil illuminer le jardin.
Je comprend mieux maintenant ce sentiment qu’on certaines personnes à construire des villes dans Age of Empire, où je ne sais quel autre jeu de ce genre.
D’un terrain en friche, tu bâtis ta propre civilisation en partant de rien.
Là c’est le même principe, mais dans la vraie vie.
C’est mieux non ?
En plus, bien évidemment que tu t’entraînes.
Encore une belle façon de transformer un travail en entraînement.
Façon Goku chez Tortue Géniale.
Mais le problème avec ce genre de taff, ce n’est pas de défricher.
C’est surtout d’évacuer la tonne de déchets verts.
En une journée, on a réussi à se construire une véritable forteresse de branches, ronces et autres troncs.
Donc il fallait passer à la prochaine étape.
Les allers-retours à la déchetterie.
Là aussi, ça peut sembler chiant.
Mais c’est un bon exercice.
Pour s’organiser et travailler de façon efficace.
Ton esprit travaille en même temps que tes muscles.
L’aspect positif avec notre petite équipe, c’est qu’on se connaît bien.
Donc on ne met jamais longtemps avant de trouver la bonne façon de s’y prendre.
Un qui ramène toute la merde en haut des escaliers.
L’autre qui les positionne pour le chargement.
Le dernier qui organise la remorque.
Jusque là rien à signaler.
Mais le plus drôle s’est quand on est arrivé à la déchetterie.
Tu remarques tout de suite les mecs qui ne savent pas bosser.
Déjà ils se garent très loin de la benne.
Ensuite, ils enlèvent un à un les débris.
Et mettent une heure à faire ce qui peut être réglé en 10 minutes.
Bien évidemment, nous on fulminait dans notre camionnette.
Pourquoi ces mecs sont-ils aussi abrutis ?
C’est à ce moment-là qu’on détecte un spécimen unique en son genre.
Un gadjo d’a peu près 45 ans.
Avec un physique absolument dégueulasse.
Vêtu d’un vieux leggings noir de merde de chez Décathlon.
Et d’un t-shirt que jamais je n’oserais mettre même en l’échange de 1M d’euros.
La phrase suivante y étais inscrite : « I will not fix your Windows. »
Traduction : je ne vais pas réparer ton Windows.
Immédiatement ça a fait tilt chez nous.
Il fallait tabasser ce type et le foutre dans la benne avec les encombrants.
Malheureusement, la société dans laquelle on vit ne nous autorise pas à faire ce genre de chose.
C’est dommage.
Alors plutôt que de le tabasser, on est allé l’aider.
Non pas parce qu’il nous faisait pitié.
Mais simplement parce qu’il était trop lent et que les sacs qu’il avait dans sa voiture étaient bien trop lourds pour lui.
En 3 minutes l’affaire était réglée.
On a juste entendu un petit merci émanant d’une voix fluette.
Puis on a pu faire ce qu’on avait à faire.
C’est là qu’on a rencontré un autre profil.
Un vieux cette fois-ci.
Impressionné certainement par l’entrain dont nous faisions preuve.
« Putain, les jeunes là ils en veulent ! C’est bien ça. »
Il était vraiment sympa.
Et lui aussi avait plein de gros sacs à vider.
Alors je l’ai aidé.
Pour le coup, c’est parce qu’il m’a inspiré de la sympathie.
Il était vraiment content, et a proposé de m’offrir un Picon.
Bien évidemment j’ai refusé.
L’alcool, c’est haram.
Je rigole, merde.
Mais on ne boit pas pendant le travail.
Il a rigolé et nous a salué chaleureusement.
J’étais content, j’ai rendu service à un mec Made in Culture Bagarre.
Et je n’ai pas tabassé un mec Not Made in Culture Bagarre.
C’est après des journées comme ça que tu peux t’endormir avec le sentiment du devoir accompli.
L’ACTUALITÉ CULTURE BAGARRE
Les sorties de la semaine :
Mon objectif est que tu deviennes une ceinture noire sur les tatamis, en plus d’un mec cool et stylé dans la vraie vie. Tu devrais aller jeter un oeil à ce que je produis :
Sur Apple Podcasts et Spotify :
Mardi (05:00) : Tu as déjà vu un film où Stallone n’a pas les avants-bras veineux et des abdos sculptés dans le marbre ?
Non ?
Alors va mater Copland.
Sur mon Blog :
Mercredi (10:00) : L'un des rares films où Stallone n'est pas ultra affûté. Copland est une vraie leçon de vie pour ceux qui en sont des spectateurs.
La bise,
Mike
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👍👌👍 après un travail de coupe pars forte chaleur bien contrôlé sont corps vérifier qu’il n’y a pas de tiques planté quelques part