#71 - La Loi De L'Attraction
« Vous savez, je pratique la visualisation.
Tous les matins, quand je me lève, je vais pisser et je me regarde dans la glace.
Je me vois avec plein de couronnes d’or au-dessus de mon lit. »
Ces paroles sont signées Conor McGregor.
Au tout début de sa carrière.
Alors qu’on ne l’avait pas encore affublé du surnom de Mystic Mac.
Pour les raisons que je développe dans ma dernière vidéo :
C’est par le biais de ce combattant que j’ai entendu parler de visualisation pour la première fois de ma vie.
Au début, comme tous les PNJ, je pensais que c’étaient des foutaises.
Du hippie wouhou, pour emprunter les termes à l’un de mes mentors.
Pourtant avec les années, mon point de vue a changé.
J’ai longtemps été un mec très pessimiste.
Le genre de bot qui voyait les choses en noir.
Qui pensait que sa vie était merdique.
Qu’il ne pouvait rien y changer.
Qu’il était condamné à galérer.
À faire ce métier.
À subir son train-train.
À se farcir tel ou tel meuf éclatée.
À écouter tel ou tel pote claqué.
Et à force d’avoir des pensées de ce genre, bien évidemment que ma vie ressemblait à un enfer.
Où le moindre truc qui n’allait pas était perçu comme une catastrophe.
Je pétais littéralement les plombs.
J’étais vraiment taré.
Cela impactait tous les aspects de ma vie.
Amoureuse, bien sûr.
J’ai complètement détruis mon couple.
Sportive.
Mes performances étaient nulles.
Professionnelle.
J’errais tel une âme en peine, de boulot merdiques en boulot merdiques.
Et tout le reste qui va avec.
Lorsque j’ai commencé ma grande remise en question, j’ai beaucoup lu des biographies ou autobiographies d’hommes inspirants.
Dont celle de Conor.
J’ai très vite trouvé un point commun à tous ces mecs.
À la base, ils n’ont rien d’exceptionnel.
Sauf une chose.
Leur état d’esprit.
Toujours positif.
Toujours à voir le bon, même dans les pires cas de figures.
Toujours à imaginer un avenir des plus radieux.
Ce ne sont pas des rêveurs à la con.
Mais simplement des hommes qui ont compris à quel point nos pensées peuvent influencer notre vie.
C’est à ce moment que j’ai commencé à m’en rendre compte, moi aussi.
Je ne te raconte pas à quel point ça a été compliqué pour moi de changer mon mindset.
De passer de ce mec aigri par la vie, à ce main character toujours happy.
J’ai complètement dû changer ma façon de voir les choses.
J’ai appris à savoir apprécier les choses les plus simples.
À me contenter de peu.
Et surtout à ne pas m’interdire de rêver.
De rêver grand même.
C’est ça aussi qui m’a permis de lancer Culture Bagarre.
Parce que j’ai manifesté ça.
Pendant des jours.
Des semaines.
Des mois.
Et Dieu me l’a rendu.
Voilà pourquoi j’en suis là aujourd’hui.
Mais je te promets que c’est très loin d’être fini.
Je garde mes rêves pour moi.
Par contre je suis sûr que tout finira par arriver.
Parce que c’est ça, le pouvoir de la loi de l’attraction.
À bientôt pour une nouvelle Bajarre News,
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